LETTRE D’UNE INCONNUE ♦ STEFAN ZWEIG



Lettre d’une inconnue
de Stefan Zweig

Genres : Classique, Romance
Mon édition : Pocket
57 pages




Résumé : « "À toi qui ne m'as jamais connue ". La lettre, anonyme, s'adresse bien à lui, à l'homme qu'il était et qu'il est demeuré, l'écrivain célèbre pour son talent, sa frivolité et ses conquêtes. Comment se souvenir de cette femme qui lui déclare sa passion de toute une vie, de cette adolescente de 13 ans qui l'épiait et l'adorait en silence naguère ? Comment revoir le visage de cette inconnue qui se donnerait à lui, plus tard, et de leur brève idylle dans Vienne enneigée ? 

Dans ces quelques pages défile l'existence d'une esclave détruite par une éternelle attente, un amour désintéressé et absolu. D'elle, il ne saura jamais rien d'autre que ce chant de désespoir et d'adieu qui touche à la folie. »

♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Mon avis : 
Ce livre est composée de deux nouvelles, je vais parler dans cette chronique de la première seulement, Lettre d’une inconnue. Je ferai une autre chronique pour la deuxième, Le joueur d’échecs. Celles-ci seront courtes, à l’image de ces nouvelles. 

Dans Lettre d’une inconnue, l’auteur nous dépeint l’amour inconditionnel, je dirai même l’obsession pour la personne aimée. 

La jeune femme qui écrit la lettre est amoureuse de l’écrivain depuis ses 13 ans, d’un amour sincère. Elle pense être amoureuse de lui, avec un grand A, et ceci sans jamais lui avoir parlé. Mais au fil des jours et des années, cet amour devient pathologique. Elle entretiendra cette passion pour lui bien après leurs déménagements respectifs, après des années sans s’être croisés. 
J'étais en deuil et je voulais être en deuil ; je m'enivrais de chaque privation que j'ajoutais encore à la privation de ta vus. Bref, je ne voulais pas me laisser distraire de ma passion : vivre pour toi.
Les thèmes de cette nouvelle vont bien au-delà de l’amour. On retrouve la passion, l’excès, la monomanie (l’obsession pour tout ce qui touche à cet homme tant aimé), mais aussi la confession, le secret dévoilé, la libération par la parole grâce à cette lettre.

J’ai beaucoup accroché à la plume de Stefan Zweig, j’ai trouvé son texte moderne, et si je n’avais pas su que celui-ci avait été écrit en 1922, j’aurai sincèrement pensé qu’il avait été écrit dans les années 90. 

En conclusion : Très belle nouvelle, presque un coup de cœur ! La plume est très belle, l’histoire prenante. A lire de toute urgence ! 

Ma note : ★★★★★

Prochaine lecture : Douloureuse souffrance, quand le gouffre te précipite

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