CAPTIVE (BIRTH MARKED #3) ♦ CARAGH O’BRIEN
Birth marked #3 : Captive
de Caragh O’Brien
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Genres : Young Adult, Dystopie
Mon édition : Mango
320 pages
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♦ Attention ! Spoiler évident si vous n’avez pas lu les tomes précédents. ♦
Résumé : « Gaia a survécu à la Forêt Morte. À présent, elle doit conduire le peuple de Zyle à l’Enclave, et convaincre la cité de leur accorder le refuge. Mais ses lois sont devenues plus cruelles encore… Pour rétablir la justice, Gaia sera-t-elle prête à mettre en péril la vie de ceux qu’elle aime ? »
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Mon avis :
J’ai enfin réussi à finir ce livre, après presque 3 semaines, et dans l’ensemble je dois dire que je suis plutôt déçue. Il va être difficile de vous expliquer pourquoi sans vous spoiler, mais je vais essayer !
Gaia est désormais la Matriarche de la Nouvelle Zile, et pour sauver son peuple de l’extinction, elle décide de les emmener jusqu’à Wharfton et l’Enclave. Elle espère pouvoir ainsi négocier avec le Protecteur : de l’eau et l’asile en échange d’un patrimoine génétique supplémentaire, pouvant ainsi limiter la consanguinité et l’hémophilie qui semblent tuer peu à peu les habitants de l’Enclave. Mais bien sûr, rien ne se passe comme prévu.
Si l’idée de base est plutôt plausible, la réaction du Protecteur est totalement prévisible. Il n’a pas attendu qu’un miracle se produise, et a initié un programme lui permettant, si celui-ci est une réussite, de régler partiellement les deux fléaux qui les touchent. Tout en s’enrichissant au passage.
- Le Protecteur ne le décrirait jamais aussi crûment, ajouta Myrna, mais c'est bien de cela dont il s'agit.
- Dites-moi que j'ai mal entendu, s'indigna Will. Aucune femme ne permettrait qu'on se serve d'elle de la sorte.
- Peut-être pas là d'où vous venez.
- Comment fonctionne votre usine à bébés, concrètement ? s'enquit Dinah.
- L'Institut Matrice engage des femmes pour porter les enfants de couples stériles de l'Enclave, expliqua Myrna.
- Combien sont-elles ? demanda Gaia. Qu'est-ce que ça leur rapporte ?
(...)
- Tu viens de dire qu'Emily avait pris la tête de la grève des bébés. Comment a-t-elle pu devenir la porte-parole d'une usine à bébés ? argumenta Gaia. Ça n'a pas de sens. En quoi ce système est-il préférable à l'avancement de bébés ?
- Ces mères-là ont le choix, expliqua Myrna. Elles signent en connaissance de cause.
- Attends une minute. Tu approuves ? l'interrogea Gaia.
On retrouve une Gaia plus adulte, touchante, qui est désormais loin de la jeune fille naïve et craintive du premier tome. Elle a un peuple à diriger, et elle veut le meilleur pour eux.
La confrontation entre la Nouvelle Zile et l’enclave est explosive, comme on pouvait s’y attendre. Ce tome est le plus sombre de la saga, L’horreur est omniprésente, et cela joue sur les caractères de nos protagonistes. Léon cherche la vengeance, Gaia la justice. Beaucoup de sadisme, beaucoup de solutions que je qualifierai d’extrêmes.
Ce tome aborde également des sujets importants, pas forcément mis en avant dans les précédents. La politique prend une grande place dans le récit, en voyant s’opposer les visions de Gaia et du Protecteur, l’inégalité des ressources, au cœur même de cette saga, la torture mentale et physique, le chantage, la surpopulation. La question des mères porteuses est également très présente, et j’aime beaucoup le fait qu’il y ai plusieurs points de vue contradictoires à ce sujet.
J’ai pourtant été déçue par ce tome. Il est crédible, mais j’ai trouvé quelques petits défauts qui m’ont fait décrocher à plusieurs reprises. Tout d’abord, les échanges entre Gaia et le Protecteur. Il refuse d’emblée la proposition de la Matriarche, pour ensuite ordonner son exécution. Peut-être est-ce une stratégie politique, mais j’avoue être complètement passée à côté. De même lorsqu’il lui présente la chambre de Léon. J’ai eu l’impression que la scène était là pour colmater un trou, rajouter le bon nombre de pages pour que le livre soit conforme aux attentes. Je pense que cette scène aurait pu être supprimée, pour développer un peu plus la fin.
Justement, la fin. Je n’ai pas été particulièrement convaincue par la solution de Gaia, même si elle est plausible. Soit, pourquoi pas. Par contre, je trouve ça dommage de s’arrêter aussi rapidement après le dénouement final. On a juste une vague idée de ce que sera l’Enclave, Wharfton et la Nouvelle Zile après le livre, mais rien de précis. Le but était peut-être de continuer la saga à une autre époque, avec d’autres protagonistes, mais en l’état, je me suis sentie quelque peu frustrée.
En conclusion : Définitivement une bonne saga, mais la fin aurait pu être améliorée, selon moi.
Ma note : ★★★/★
Tomes précédents :
Prochaine lecture : Everything Everything
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