LA CITÉ DES TÉNÈBRES (THE MORTAL INSTRUMENTS #1) ♦ CASSANDRA CLARE

The Mortal Instruments #1 : La Cité des Ténèbres

de Cassandra Clare

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Genres : Fantastique, Young Adult

Mon édition : Pocket Jeunesse (première édition)

576 pages

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Résumé : « Clary n'en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et, détail terrifiant : le corps de la victime a disparu d'un seul coup ! 

Mais le pire reste à venir... Sa mère a été kidnappée par d'étranges créatures et l'appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d'antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d'ombres... Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer. »

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Mon avis :

Cette lecture est en réalité une relecture. Et comme la première fois, je dois dire que je ne suis pas convaincue. Vraiment, je n’accroche pas. Clary est une jeune fille de 17 ans il me semble, qui se retrouve dans un univers qui lui semble à la fois nouveau et familier. L’enlèvement de sa mère la propulse au milieu d’une guerre dans laquelle elle semble être la clé.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Alec en dévisageant tour à tour Clary et ses compagnons.- C'est une fille, répondit Jace, une fois revenu de sa surprise. Tu as forcément déjà vu une fille avant, Alec. Ta sœur Isabelle en est une.

Le problème que j’ai avec ce livre, c’est qu’il n’y a aucune subtilité. Honnêtement, je pense qu’il n’y a aucune révélation qui m’a surprise. Tout est dit quasiment noir sur blanc, et malheureusement ça ‘a complètement frustrée. Pour vous dire, il y a même un personnage qui raconte son histoire à trois adolescents qu’il connait depuis 20 minutes. Normalement ce genre de révélations, ça vient un peu plus tard dans le récit.

Au moment où Luke s’apprêtait à sortir, la porte s’ouvrit. Jocelyne poussa un petit cri:- Doux Jésus! - Non, ce n’est que moi, déclara Simon. Bien qu’on m’ait déjà dit que la ressemblance était frappante.

L’histoire en elle-même est intéressante, mais pas transcendante. Honnêtement, je l’ai lu en 2012, et déjà à l’époque je n’ai pas ressenti l’envie, ni le besoin, de me procurer le tome suivant, comme c’est le cas de la plupart des sagas. Pour moi, un premier tome doit provoquer l’envie, la curiosité, mais non, là j’ai lu sans vraiment rentrer dans l’histoire.

- Le sarcasme est le dernier refuge des gens dépourvus d'imagination.- Je ne peux pas m'en empêcher. Mon esprit mordant me sert à dissimuler mes blessures intimes.

Ce sentiment est accentué par le fait que je ne me suis attachée à aucun personnage. J’ai l’impression d’être face à des personnages en 2D, sans profondeur, totalement prévisibles, avec des caractères plus que constants. Le seul qui trouve un peu grâce à mes yeux, mais de justesse, c’est Magnus Bane. Mais vraiment, à part lui, tous étaient plats.

Je comprends parfaitement l’engouement qu’il y a eu autour de cette saga, mais personnellement j’en attendais plus. Je ne mets pas spécialement la barre haute pour les sagas YA, mais j’avoue que là j’ai eu l’impression de lire un livre un peu brouillon, qui fourmille d’informations, mais qui ne sont pas vraiment structurées.

L'enfant ne pleura plus jamais, et il n'oublia pas ce qu'il avait appris, à savoir qu'aimer, c'est détruire, et qu'être aimé, c'est aller vers sa destruction.

Je dois également dire que je n’ai pas accroché du tout à la plume de l’autrice. C’était parfois très lent, bourré de descriptions qui desservent plus l’histoire qu’autre chose, m’empêchant de rentrer dedans. 

En conclusion : Si je devais donner un adjectif à ce livre, ce serait « plat ». Je pense tout de même persévérer avec le prochain tome, mais ce sera la dernière chance que je laisserai à cette saga.

Ma note : ★★

Prochaine lecture : Throne of Glass #2 (VO), Magnus Chase #3