SIX OF CROWS (SIX OF CROWS #1) ♦ LEIGH BARDUGO

Six of Crows #1 : Six of Crows

de Leigh Bardugo

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Genres : Fantasy

Mon édition : Milan

559 pages

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Résumé : « Ketterdam, quartier du Barrel : une ville grouillante de malfrats où tout s'achète si on y met le prix. Ce principe, personne ne l'a fait autant sien que Kaz Bekker, dit « les Mains Sales ». Quand le voleur se voit offrir une mission impossible mais qui le rendra riche, il réunit son équipe : un soldat assoiffé de vengeance, un tireur d'élite accro au jeu, un jeune fugueur des beaux quartiers, une espionne défiant les lois de la gravité, et une Grisha aux puissants pouvoirs magiques. Six dangereux hors-la-loi seuls capables de sauver le monde. S'ils ne s'entre-tuent pas avant... »

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Mon avis : 

Ce livre, je pense que je l’ai commencé en juin ou juillet, quelque chose comme ça. J’ai eu beaucoup de mal à accrocher, et j’ai vite abandonné (47 pages de lues seulement). Et puis en octobre, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je l’ai dévoré. J’ai dû mettre seulement une semaine pour lire 400 pages, ce qui est énorme vu mon emploi du temps actuel. Que je vous explique un peu pourquoi :

Dans ce premier tome de la duologie, on découvre 6 personnages très différents : Kaz, un voyou notoire très réputé pour sa cruauté et son sens des affaires, Inej, le Spectre, une jeune fille Suly, ancienne prostituée, connue pour sa discrétion et sa défiance de la gravité, Jasper, le tireur du groupe, joueur compulsif accro à l’adrénaline, Nina, prostituée du Barrel, la Grisha du groupe, Wylan, le jeune Mercurien fugueur, chimiste et dessinateur de talent, et enfin Matthias, un Fjerdan chasseur de Grishas. 

- Parfait. Si Pekka Rollins nous tue tous, je vais demander au fantôme de Wylan d'apprendre à mon fantôme à jouer de la flûte pour pouvoir taper sur les nerfs de ton fantôme.

Les lèvres de Brekker se tordirent en un rictus amusé.

- Je vais engager le fantôme de Matthias pour qu'il botte les fesses à ton fantôme.

- Mon fantôme ne se liguera jamais à ton fantôme, rétorqua Matthias avant de se demander si l'air de la mer ne lui grillait pas les neurones.

Ce groupe très hétéroclite se retrouve investit d’une mission : libérer et ramener Yul Bayur, l’inventeur du Jurda parem, une drogue très puissante rendant les Grishas surpuissants et très dépendants, les tuants à petit feu. D’où ? Du palais des glaces de Fjerda, réputé impénétrable. Nous les suivrons lors de cette mission impossible, de la préparation à l’exécution. 

- Pas de sanglots, lança Jesper en tendant son fusil à Rotty.

- Pas de tombeaux, murmurèrent les autres Dregs en réponse.

Leur façon à eux de se souhaiter "bonne chance".

Pour être honnête, j’ai été très déroutée au début. Pas par l’univers, qui est assez intuitif, avec ces quelques nations et peuples, mais par la personnalité des personnages. On a l’habitude de personnages profondément bons, à qui il arrive des choses qui les changent, qui les façonnent et les endurcissent. Ici, c’est un peu l’inverse. On suit des voyous, des ordures du Barrel, des gens sans scrupules ou presque. C’est ce qui m’a refroidit au début. Et puis une fois tous les personnages introduits, on découvre leurs faiblesses petit à petit, leurs bons côtés, et on finit fatalement par s’attacher à eux. Je n’ai pas vraiment de préférés d’ailleurs, j’ai apprécié chacun de leurs chapitres, chacune de leurs personnalités. 

- Quel est le moyen le plus facile de voler son portefeuille à un homme ?
- Un couteau sous la gorge ? répondit Inej.
- Un pistolet dans le dos ? proposa Jesper.
- Du poison dans son verre ? suggéra Nina.
- Vous êtes monstrueux, s’indigna Matthias.

Comme je le disais précédemment, l’univers n’est pas trop complexe, ce qui permet une immersion rapide dans l’histoire. En résumé, les Fjerdans font la guerre aux Grishas, les tuant systématiquement à vue. Les Grishas n’ont pas une nationalité précise, il en existe chez tous les peuples, mais sont plus largement accueilli à Ravka, dans laquelle ils peuvent rejoindre l’armée, et combattre pour leur peuple. Dans les autres contrées, les Grishas sont souvent réduits en esclavage, plus ou moins officiel. 

- On a réussi à s'introduire dans la prison la plus sécurisée du monde, chuchota-t-il. On est des génies ou les plus débiles des crétins.

A part quelques mots de vocabulaire à retenir, c’est surement l’univers le plus simple que j’ai découvert dans une saga, même s’il est réellement complet. J’ai aimé cette simplicité, surtout en cette période où j’ai vraiment besoin de me détendre. 

C’est la première fois que je lis un Leigh Bardugo, et j’adhère totalement. Je vais d’ailleurs lire le tome 2 très rapidement, je l’ai commencé, et ensuite, dans quelques semaines probablement, je lirai le premier tome de Grisha, sa nouvelle série qui se situe dans le même univers du coup. 

En conclusion : Une super lecture qui a commencé (très) doucement, et qui s’est fini en beauté ! 

Ma note : ★★★★★

Prochaine lecture : Aucune idée ^^