THE CITY OF BRASS (THE DAEVABAD TRILOGY #1) ♦ S.A. CHAKRABORTY (VO)



The Daevabad Trilogy #1 : The City of Brass (VO)
de S.A. Chakraborty

Genres : Fantasy
Mon édition (VO) : Harper Voyager (Hardcover)
544 pages





Résumé (VO) : «Nahri has never believed in magic. Certainly, she has power; on the streets of 18th century Cairo, she’s a con woman of unsurpassed talent. But she knows better than anyone that the trade she uses to get by—palm readings, zars, healings—are all tricks, sleights of hand, learned skills; a means to the delightful end of swindling Ottoman nobles.
But when Nahri accidentally summons an equally sly, darkly mysterious djinn warrior to her side during one of her cons, she’s forced to accept that the magical world she thought only existed in childhood stories is real. For the warrior tells her a new tale: across hot, windswept sands teeming with creatures of fire, and rivers where the mythical marid sleep; past ruins of once-magnificent human metropolises, and mountains where the circling hawks are not what they seem, lies Daevabad, the legendary city of brass, a city to which Nahri is irrevocably bound.
In that city, behind gilded brass walls laced with enchantments, behind the six gates of the six djinn tribes, old resentments are simmering. And when Nahri decides to enter this world, she learns that true power is fierce and brutal. That magic cannot shield her from the dangerous web of court politics. That even the cleverest of schemes can have deadly consequences.
After all, there is a reason they say be careful what you wish for...»

♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Mon avis :
The Daevabad Trilogy est l’histoire de Nahri, une jeune fille originaire du Caire, qui du jour au lendemain voit sa vie changer du tout au tout. Toute sa vie, cette orpheline a caché son don, celui de pouvoir guérir presque n’importe quelle blessure ou maladie, que ce soit sur elle-même ou sur les autres. Prudente, mais forcée de l’utiliser avec parcimonie pour survivre, elle va toutefois aller trop loin, et invoquer un guerrier Djinn mort il y a plusieurs siècles. Seulement, à présent exposée, d’autres créatures partent à sa recherche, et elle n’a d’autres choix que fuir, vers un pays qu’elle ne connaît pas, mais qui semble pourtant être le sien. 

“You're some kind of thief, then?""That a very narrow-minded way of looking at it. I prefer to think of myself as a merchant of delicate tasks.”

Dans ce premier tome, il y a trois personnages principaux. Nahri bien sur, mais également Dara, le guerrier Daeva (et non Djinn, souvenez-vous en si vous le croisez un jour !), et surtout Ali, le fils cadet du Sultan de Daevabad, The City of Brass (ou la cité de laiton, en français, mais c’est quand même bien moins stylé !). Si j’aime ces trois personnages, ma préférence va à Ali, qui pour moi est le plus complexe, et celui qui a une évolution la plus notable. On est également loin du cliché du prince spoilé, imbu de sa personne. Il a ses défauts c’est certain, il est parfois même très agaçant, mais il a peu de marge de manœuvre et tente pourtant de faire ce qu’il considère comme juste. Bref, un personnage principal de qualité !

“Praise be to God, have I actually silenced you for once? I should have accused you of treason earlier in our conversation and saved myself your insufferable comments.”

Dara et probablement celui que j’aime le moins, à cause de son penchant à nier toute évolution entre le moment où il est mort, et le moment où Nahri l’a invoqué. Il est très élitiste, et assez machiste, ce qui m’a beaucoup dérangé, en plus de son penchant pour la violence verbale et physique à la moindre occasion. Il a des qualités, et c’est un personnage attachant, mais clairement pas un des meilleurs de cette saga de mon point de vue. Peut-être que je changerai d’avis avec les tomes suivants cela dit !

“Because a lost little girl from Cairo thought she was living in some sort of fairy tale. And because for all her supposed cleverness, she couldn’t see that the dashing hero who saved her was its monster.”

Enfin, Nahri est un personnage qui est un peu (beaucoup) perdu. En l’espace d’une soirée, elle doit fuir ce qu’elle a mis des années à construire, et partir avec un inconnu qui la dénigre vers une ville qui serait supposément celle de sa famille biologique. Elle est une Nahid, et les Nahid sont la famille la plus respectée et aimée des Daeva. Elle est la dernière survivante de son clan, la dernière avec le don de guérison, et promise à un avenir radieux dans cette nouvelle ville. Enfin, si le Sultan en place ne la tue pas dès son arrivée. Et si ses poursuivants ne la tue pas avant son arrivée. Bref, beaucoup de questions, d’incompréhensions, d’insécurités. Et pourtant, elle reste le personnage qui a le plus de caractère, qui a un instinct de conservation incroyable, et qui est prêt à se rebeller contre tout et tout le monde. C’est une Nahid, et elle compte bien être respectée pour cela. 

“In what world do men and women pay the same price for passion?”

L’univers est incroyable. J’aime énormément les histoires se déroulant dans des univers s’inspirant du Moyen-Orient (au cas où vous ne l’auriez pas déjà compris après mes spams hebdomadaires sur We Hunt the Flame…), et pour le coup, je suis servie ! Le début de l’histoire se déroule au Caire, au XVIIIe siècle, et continue dans le désert. Daevabad est très inspirée de l’Egypte également, et c’est un bonheur à lire. Le système des clans est complexe, et demande un peu de temps pour le comprendre pleinement, mais l’histoire n’en est que plus riche. Le début est un peu dense, avec énormément de termes nouveaux à assimiler, mais l’histoire en vaut la peine et une fois dedans, il est difficile de la lâcher ! 

En conclusion : Un énorme coup de coeur pour ce premier tome, et une suite qui promet d’être épique !

Ma note : ★★★★★

Prochaine lecture : Les Arcanes d’Hemera

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